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LA BASILIQUE DE SAINT-JEAN
D’après une légende chrétienne remontant au 2ème siècle après J.C., St. Jean vécut au sommet de cette colline et à sa mort, y fut enterré. Au début, la tombe fut signalée par une stèle placée au 4ème siècle dans une église à toit de bois. Deux siècles plus tard, Justinien (527-565) éleva à cet endroit une basilique à dôme dont les ruines sont encore importantes.
Aujourd'hui presque la totalité de ce que l'on y voit est le résultat des restaurations. La basilique est d' une longueur de 145 mètres sur 40. On y entre après avoir franchi l'atrium, l'exonarthex et le narthex. A l'intérieur, d'énormes piliers soutenant les coupoles délimitent une nef principale et deux bas-cotés. Ces piliers ont été construits à partir de gros blocs de pierres antiques. Six coupoles couvraient l'église; quatre sur la nef principale et deux sur le transept. A l'extérieur, ces coupoles étaient étayées par des arcs boutants.
La maçonnerie (piliers de pierre, murs en brique renforcés d’arases de gros blocs) était, comme le plan, d’inspiration constantinopolitaine. Des tribunes surmontaient les nefs latérales et les bras nord et sud.

A l'Ouest, le narthex à deux étages était couvert d'une série de coupoles. A l'Est, le bâtiment se terminait par une abside. La tombe présumée de Saint-Jean se trouve dans la crypte sous l'autel. Celle-ci a été retrouvée lors des fouilles en 1926- 28. On pensait que la poussière sacrée montant de la tombe par un trou avait des propriétés curatives. Tout au long du Moyen Age, la tombe de St. Jean fut l’un des lieux sacrés les plus importants de la Chrétienté et on y faisait des pélerinages.
Le sanctuaire, maintenu à la croisée, était à la fois le lieu de la synaxe* et du culte rendu à l’évangéliste.
Un synthronon** élevé avait été placé entre les deux piliers est de la coupole centrale. Un long couloir terminé par un ambon faisit communiquer le sanctuaire et la nef centrale du bras ouest. Le socle de l’ambon***, retrouvé dans un seuil de porte, remployait une inscription antique. Piliers et pilastres, stylobates, corniches ont été travaillés sur place par des sculpteurs utilisant de nombreux remplois, dont un certain nombre proviennent du temple d’Artémis voisin qui pourrait bien n’avoir été dépecé qu’à cette date. Bases et colonnes de l’église ont été importées de Constantinople et sont en marbre de Proconnèse, comme l’attestent les marques de tâcheron et les veines du marbre. Il en va de même d’une partie des chapiteaux, notamment de ceux qui portent les monogrammes de Théodora et de Justinien. Ceux du bras est, frustes, ont dû être exécutés sur place par des équipes locales ou mixtes. Un narthex, prolongé par un exonarthex, conduisait à l’atrium triportique établi sur une terrasse en maçonnerie surplombant toute la plaine d’Ephèse. Plus tard, entre le baptistère et l’extrémité nord du bras nord on ajouta une rotonde servant de trésor. Dans une chapelle attenante, des fresques (Jésus Christ avec Saint-Jean à sa gauche et Saint-Paul à sa droite) témoignent de la survie médiévale de ce prestigieux monument qui s’écroula à une date mal déterminée.
La nouvelle église surpassait en ampleur et en beauté l’Eglise de la Vierge et son constructeur, l’évêque Hypatius, songea peut-être à y transférer le siège de l’évêché. Des inscriptions semblent témoigner que Justinien lui adressa une mise en garde, lui rappelant que l’Eglise de la Vierge était égale en dignité à celle de Jean. Le transfert de la cathédrale se fit probablement plus tard , au 7ème siècle.

* l’assemblée chrétienne
** gradins pour le clergé
*** socle rond (ou tribune) où se faisaient les lectures.


Bibliographie:
“Ephèse”, Selahattin Erdemgil, 1988
“Die Marienkirche in Ephesos”, S. Karwiese, 1989

Le patriarche grec-orthodoxe Bartholomeos dans la Basilique de St.Jean
(26 Septembre 2004)
 
     
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