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PAMUKKALE

Pammukale est un grand centre touristique de la Turquie, il est à la fois une curiosité géologique étonnante et un site archéologique émouvant, celui de l'antique Hiérapolis. Pammukale signifie "le château du coton" en turc. Elle doit cette appellation aux concrétions calcaires qui se sont déposées sur le plateau au cours des siècles. Les eaux de la montagne, chaudes et chargées de sels minéraux, jaillissent en de multitudes petites sources fumantes qui, en s'évaporant, déposent leurs sels sur le flanc de la falaise où ils se pétrifient en sculptant des formes d'une blancheur éblouissante : travertins, vasques remplies d'eau chaude pour les
bains bienfaisants. Les Anciens se sont très tôt installés à cet endroit pour profiter des vertus
bienfaisantes de ces eaux thermales. Ils y traitaient les maladies cardiovasculaires,l'artériosclérose,les rhumatismes, les affections de la peau et des yeux,
le rachitisme, les maladies nerveuses...Ces eaux proviennent d'une faille tectonique du bassin d'effondrement du fleuve Méandre,elles jaillissent à une température de 35° C.
L'activité favorite des touristes est de profiter des vasques d'eau chaudes qui forment des piscines naturelles. Mais l'eau miraculeuse se fait de plus en plus rare car des dizaines d'hôtels se sont installés au bord du plateau et détournent le précieux liquide pour alimenter leurs propres piscines. Encouragés par l'Unesco et la banque mondiale, les Turcs ont fait de ce site un parc national et il est question de raser tous les hôtels modernes...
Hiérapolis (littéralement "la ville sainte") fut fondée par Eumène II, au IIème siècle av. J.C., elle se développa grâce à l'industrie de la laine et surtout grâce à l'exploitation des sources thermales, les malades affluaient pour profiter des propriétés curatives de ses eaux. La ville passa sous domination romaine en 129 av. J.C. Mais en 17 ap. J.C. et en 60 la ville fut très endommagée par des tremblements de terre. Hormis la nécropole, tous les vestiges actuels datent de l'époque romaine. Hiérapolis atteignit son apogée aux IIèmes et IIIèmes siècles de notre ère, la population atteignait 100.000 habitants sous Septime Sévère. Le christianisme s'y répandit grâce à l'apôtre Philippe qui y fut crucifié vers 80. La prospérité de Hiérapolis était liée à celle d’Ephèse, lorsque Constantin fixa sa capitale à Constantinople (en 330), elle déclina. En 395, la ville passa sous la domination des Byzantins. Une forteresse fut construite au 11ème ou 12ème siècle, d'où le nom de "Pamukkale", le château du coton. Le séisme de 1334 fut si violent que les habitants abandonnèrent définitivement la cité.
Avant de pénétrer dans la cité, on traverse la nécropole : plus de 1200 tombeaux et sarcophages sont éparpillés hors les remparts, le long de la voie allant d'Ephèse à Tripolis. Les formes des tombes sont nombreuses:
- des sarcophages de pierre tout simples et parfois sculptés pour les plus riches.
- des tumuli circulaires coiffés d'un dôme aplati difficilement visible (pour les pauvres).
- des hypogées à toiture dont la plupart sont encore enfouis sous terre.
- des tombeaux imitant les temples (les minerva) avec leur plan et la décoration (pour les grandes familles).
Ces sépultures datent du 2ème siècle av. J.C. au 2ème siècle de notre ère. Elles portent des épitaphes mentionnant le nom, la profession (beaucoup de tisserands) et les faits marquants de la vie du défunt. La plupart des tombeaux furent pillés à l'époque byzantine, les voleurs cherchant à récupérer l'obole en or ou en argent que l'on mettait dans la bouche des morts pour payer le passage du fleuve des Enfers. Le grand nombre de sépultures s'explique par le fait que de nombreux malades venaient se soigner à Hiérapolis, ceux qui guérissaient s'en retournaient, ceux qui mouraient pendant la cure se faisaient enterrer sur place. On peut donc en déduire que les sources thermales attiraient beaucoup de monde ou que les eaux n'étaient pas aussi miraculeuses qu'on le dit.
Les thermes du Nord
Après avoir traversé la nécropole, on arrive aux thermes du nord, construits au début du IIIème siècle et transformés en basilique au Vème siècle. Malgré l'épaisseur des murs, les séismes successifs ont ébranlé cette imposante construction qui tient debout on ne sait comment.
La Porte de Domitien
En continuant notre chemin vers le sud, on arrive à la Porte de Domitien. Elle fut construite au 1er siècle ap. J.C. (82-83) par le proconsul d'Asie, Juluis Frontinus, en l'honneur de son Empereur. Ce bel arc de triomphe à trois baies est encadré par deux tours rondes imposantes qui servaient à la défense de la porte.
Le Cardo
La porte de Domitien passé, on emprunte la voie principale de la ville antique qui a été construite sur un plan en damier. Le cardo (l'axe nord-sud) se présente comme une large avenue dallée de marbre. Elle était bordée par un long portique à colonnade abritant des échoppes.
La Porte Byzantine
On pénètre dans la ville byzantine par une porte construite au 5ème siècle. Les deux tours de défense qui la protégeaient se sont écroulées mais on peut encore se faire une idée de la puissance de la muraille qui entourait la ville.
Les églises byzantines
Le cardo est jalonné de plusieurs églises byzantines qui dressent leurs murs en grand appareil. Le plan est basilical : une nef terminée par une abside et entourée de bas-côtés. Une colonnade sépare la nef des bas-côtés.
Le théâtre
Le théâtre est adossé à une colline et pouvait accueillir 8 500 spectateurs, il a été récemment restauré; on y accède par les coulisses, sous la scène.
On débouche dans l'orchestra, au pied des gradins qui sont construits dans une belle pierre ocre. Au centre de la cavea se trouve l'exèdre où prenait place le gouverneur de la cité. Le théâtre a été commencé sous le règne d'Hadrien, fin du 1er siècle ap. J.C., et ne fut terminé qu'un siècle plus tard sous le règne de Septime Sévère.
La forme de la cavea est en demi-cercle, légèrement outrepassé. Huit couloirs à marches séparent les gradins, il ne reste que 30 rangées de gradins. A l’origine, il y en avait 25 au diazoma supérieur et 20 au diazoma inférieur. Le bâtiment de scène, orné d'un portique dorique, est particulièrement bien conservé et décoré de splendides reliefs. La façade du bâtiment de scène était dotée de cinq portes; dans les niches, il y avait des statues.
Le théâtre fut remanié sous Septime Sévère. Pour permettre le déroulement des jeux de gladiateurs, l'orchestre fut creusé, les gradins inférieurs furent supprimés pour construire un muret protecteur. Le plancher de la scène a disparu mais on voit très bien le système de soutènement composé d'arcades.
La scène fut transformée sous Septime Sévère, les fondations de son mur (l'hyposcaenium) furent renforcées et on y adossa une belle façade à colonnes corinthiennes torsadées. Des six statues placées dans les niches du mur de scène, il en reste deux.
Les bas-reliefs qui ornent le bas du bâtiment de scène sont remarquables, ils appartiennent à la célèbre école de sculpture d'Aphrodisias, ils forment une frise de marbre blanc qui illustre les mythes de Dionysos, d'Apollon et d'Artémis (massacre des enfants de Niobé).
Les thermes romains (le musée)
Le musée est installé dans les thermes romains qui datent du 2ème siècle ap. J.C., il abrite dans ses salles voûtées et ses jardins les plus belles sculptures trouvées sur le site, notamment celles du théâtre.
Le Temple d’Apollon et le Plutonium
Une inscription sur les murs du temple fait référence à une épidémie de peste qui a sans doute sévi au 2ème siècle, sous le règne de Marc-Aurèle et qui se propagea dans l'Empire.
Le Nymphée et la Fontaine Sacrée
Tout à côté du temple d'Apollon se trouve le nymphée (la fontaine monumentale) construit à la fin du 3ème siècle ap. J.C. ou au début du 4ème. Hiérapolis était alimentée en eau par deux aqueducs encore visibles. Des tuyaux en terre cuite conduisaient l'eau aux fontaines et aux demeures les plus riches. Un système d’égout permettait le rejet des eaux usées.La fontaine sacrée, de l'autre côté de la voie antique, a été récupérée par un motel qui a construit sa piscine dans le bassin antique. Ainsi les touristes peuvent se baigner au milieu d'innombrables fragments de colonnes dans une eau qui coule à 37°.
Le Martyrium de St. Philippe
A l'extérieur des remparts, derrière le théâtre, on peut accéder aux ruines du Martyrium de St.Philippe, construit à l'endroit où il fut crucifié en 80 par les Romains sous le règne de l'empereur Domitien. Il doit dater du 5ème siècle et devait abriter le tombeau du saint (il n'a cependant pas été encore retrouvé) qui fut un haut lieu de pèlerinage à l'époque byzantine. L'édifice était de forme octogonale et s'inscrivait dans un plan carré avec quatre corridors le long de chacun des côtés. Cette structure comportait encore huit chapelles rayonnantes, séparées par autant de pièces polygonales. La salle centrale de 21 m de diamètre était coiffée d'une coupole à ossature de bois revêtue de feuilles de plomb.
 
     
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